Bénéfices pour l’employeur
78% des salariés pensent que les employeurs devraient garantir un environnement de travail sans fumée de tabac pour tous les employés (enquête IPSOS/PFIZER juillet 2005).
Voyons ici quels sont les avantages pour l'employeur qui justifient d'y parvenir
Amélioration du climat social
- L’espace d’une entreprise dans tabac est riche de dynamisme, de sérieux, d’ambiance saine. La norme sociale a basculé : fumer n’est plus considéré comme normal. L’enquête TNS Sofres pour l’Alliance Française contre le Tabac en octobre 2004 indique que même 54% des fumeurs soutiennent l’interdiction totale de fumer au travail.
- On fume parce que l'on est pas bien : permettre l'affranchissement du tabagisme améliore la qualité de la vie au travail. Ceci est unanimement constaté, avec un impact mesurable sur l'anxiété individuelle et l'ambiance au travail.
- L’entreprise qui accompagne son personnel gagne en notoriété : attention portée aux ressources humaines, souci du développement durable, etc...
Économies en prévention Hygiène, Sécurité et Environnement
Selon le décret 92-478 du 29/05/92, les bureaux individuels doivent être considérés comme des fumoirs en ce qui concerne la ventilation.
La pollution provoquée par la fumée doit être évacuée (et non recyclée), ce qui entraîne un surcoût par fumoir en équipement, en énergie et en maintenance.
Les fumoirs dédiés et leur nettoyage (cendriers) coûtent en immobilisation et en entretien. Ce coût supplémentaire peut être estimé à 500 € par fumeur et par an.
Les incendies étant fréquemment une conséquence du tabagisme (un sur deux à l'AP-HP, 40% en moyenne dans le tertiaire), son élimination permet de négocier avantageusement les primes d’assurance (réduction de 50% et plus).
Gains de productivité
Un rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé en 1998 établit que :
1 - Les hospitalisations des fumeurs sont en moyenne 25% plus longues que celles des non-fumeurs.
2 - Les fumeurs ont un risque d'accident du travail 40% plus élevé que les non-fumeurs.
En pratique, fumer et travailler ne sont pas compatibles selon la réglementation en vigueur en France en 2007.
Des pauses supplémentaires doivent être accordées aux fumeurs. Ce temps payé à fumer est une dépense non justifiée et une source de traitement discriminatoire par rapport au personnel Non Fumeur.
Les "pauses" consacrées pour trois cigarettes - vingt cinq minutes chaque jour - totalisent une journée de RTT chaque mois... Ces absences du poste de travail résultent de la nécessité de soulager un manque, une tension, et recouvrer sa pleine capacité de travail. On ne s'aère pas !!
Pour chaque fumeur il peut être estimé que l’employeur dépense 2 à 5 % de son coût salarial à fumer : le seuil de rentabilité des programmes d'aide à l'arrêt est dépassé en six mois généralement.